Biographie de Pierre Blanchet

Je suis artiste professionnel, plasticien et designer, né au XXème siècle, et qui a réussi à dépasser en âge la moitié d’un. J’ai été formé aux Beaux arts de Bretagne et diplômé en 1995. Durant de longues années j’ai pratiqué de nombreux métiers centrés sur le design et le numérique mais l’art m’a accompagné tout au long de ma vie. J’ai décidé en 2023 de revenir à cet essentiel et pratiquer à présent tous les arts durant tout mon temps.

La peinture et la photographie ou le bricolage numérique sont pour moi des pratiques par lesquelles je trouve la paix. J’aime travailler sur les thèmes de la nature, l’eau principalement, la Loire, la mer, les eaux qui courent, mais aussi les montagnes ou les corps des humains.

Pour la peinture, j’ai toujours été influencé par les nabis, les impressionnistes, l’école de Pont Aven et l’expressionnisme abstrait, hanté aussi par l’abstraction lyrique ou le fauvisme. Je suis influencé par de nombreux peintres, de Monet, mon maître (?), à Redon, de Pollock à Mitchell, de Derain à Diebenkorn ou Kiefer… et tant d’autres, des centaines de modèles. Je cultive la sérendipité au travers des partages numériques, je collectionne les images qui me nourrissent dans mon travail. Je cultive ainsi un trait coloré fort et de la matière, des dissonances entre couleurs, des formes soulignées, à la limite toujours entre abstraction, impression, expression, sans jamais choisir car ce sont dans ces hybrides que je sens mon identité, que je me sens délivré à les peindre. 

Concernant la photographie, ma passion est ancienne également, mes goûts sont éclectiques, des paysages ou des portraits, du sens, de l’humour, de l’incongru… passionné par les paysages de Depardon, les visages de Gonnord ou Sudek, les corps désincarnés, charnels, paysages, mélangés par des montages numériques… J’aime le noir et blanc ou les couleurs crues. J’aime la photo comme support à des usages dissonants, meubles avec des images de corps par exemple. J’ai travaillé bénévolement quelques années comme commissaire d’exposition et en charge de la communication au festival Nicéphore+ de Clermont Ferrand.

Oui je bricole, numériquement, palette graphique, d’après photo, mes peintures, avec des IA que je nourris de mon style, que je pousse pour révéler des versants créatifs de moi même, des options, des variations sans fin. Ces travaux je les impriment, les retravaille, les colle, c’est un matériau au service de ma poésie picturale.

En parallèle mon travail de designer et de spécialiste du numérique m’a fait mettre au point une technique de marquage des oeuvres via des puces NFC identifiant celles ci, les associant à leurs certificats d’authenticité et les plaçant dans un catalogue raisonné (création de société en cours). Mon travail porte ces puces, toutes mes peintures mais en particulier les travaux appelés monotypes numériques, oeuvres uniques hybrides basés sur des Digigraphies retravaillées, ou sur de courtes séries utilisant les mêmes techniques.

Mes travaux commercialisés par le passé, l’ont été principalement auprès de collectionneurs privés, aussi bien en peinture qu’en photo. Peu d’expositions. Ma production augmentant et vu la professionnalisation de ma pratique, je me risque désormais à présenter mon travail au travers d’expositions et de rencontres, ou au travers de vente en ligne. Vous voyez ici une étape de cette transformation professionnelle, merci à vous de votre visite.